Mon parcours d’écriture

Je suis journaliste et romancière. J’ai attrapé le virus du journalisme lors d'un stage à l’agence de Sud-Ouest d’Agen, dont je suis originaire, pendant mes études à Sciences-Po Paris, avant le CFJ, le Centre de Formation des journalistes. Après un passage au Monde, j'ai été embauchée à l'Express où j'ai été pendant près de 15 ans grand reporter au service société puis étranger.

J’ai eu la chance d’avoir le prix Albert Londres en 2010 pour une série d’articles, l’un sur la mafia calabraise (l’une de mes “spécialités”, alors), l’autre sur l’ouverture des archives de la Securitate en Roumanie, un autre sur un portrait de Radovan Karadzic, ancien président des Serbes de Bosnie, condamné pour génocide, crimes contre l’humanité…

J’étais devenue journaliste pour changer le monde ! C’est en tout cas ce qui m’a poussée à interroger le thème de la violence, de la souffrance et de la misère humaine, pendant toutes ces années. A mon très modeste niveau, j’ai voulu répondre à cette question posée par bien d’autres avant moi : pourquoi l’homme est-il capable de (se) faire du mal ? C’est ce qui n’a pas cessé de me poursuivre.

En 2015, sans doute trop pleine de réel et de noirceur, j'ai quitté l'Express pour poursuivre ma voie dans l'édition. Je suis devenue ghostwriter, prêtant ma plume à une vingtaine de livres pour nombre de maisons d’édition (Fayard, Michel Lafon, Robert Laffont, l’Iconoclaste, HarperCollins…), me mettant tour à tour dans la peau d’un chanteur, d’un géographe, d’une directrice de prison… Un travail passionnant et exigeant sur l’intériorité et l’écriture au long cours. 

Puis est arrivé un premier roman, paru en janvier 2022, La fille de la grêle (Lattes), finaliste du Prix Emmanuel-Roblès, Prix des lecteurs de Bois d’Arcy, Prix Lectures Plurielles- Zonta Olympe de Gouges. Découvrir la critique ici et le podcast.

J’ai aussi commencé à écrire pour Alma Studio, l’application créée par Martin Solveig d’histoires audio pour enfants de 3 à 10 ans, racontées par les plus grandes voix françaises.

Puis les ateliers d’écriture me sont apparus comme le chemin le plus naturel pour transmettre ma passion d’écrire et la possibilité offerte à chacun de s’offrir une parenthèse pour se révéler à soi-même…

« La chose la plus difficile, quand on a commencé d’écrire, c’est d’être sincère »
— André Gide
« Ecrire, c’est le coeur qui éclate en silence »
— Christian Bobin
« Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie.
 »
— Blaise Cendrars
« Ecrire, c’est ne rien oublier de ce que le monde oublie »
— Christian Bobin